Conquérir l’international pour accélérer la relance !

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Mon métier de chargé d’affaires international

Bpifrance, c’est un panel d’offres et de conseils sur-mesure pour les entreprises, mais c’est aussi des métiers que nous vous proposons aujourd’hui de découvrir grâce à ce nouveau format dédié aux collaborateurs qui vous accompagnent. Pour ce premier épisode, rendez-vous à Orléans dans le bureau de Guillaume Vaultier, chargé d’affaires international.

Financement, innovation, accompagnement, ces métiers représentent souvent la porte d’entrée dans l’univers Bpifrance pour de nombreux dirigeants. Des expertises portées par des femmes et des hommes qui les guident tout au long de la vie de leurs entreprises.
Aujourd’hui, on vous emmène en région Centre-Val-de-Loire, à Orléans, pour rencontrer Guillaume Vaultier, chargé d’affaires international, qui nous en dit plus sur son métier, ses défis et sa région.

Bpifrance : C’est quoi au juste un chargé d’affaires international ?

Guillaume Vaultier : Pour moi, un chargé d’affaires international, c’est un « facilitateur » et un accélérateur d’international, pour les entreprises, quelle que soit leur taille.
Son rôle est de comprendre la stratégie de la société sur le sujet et de proposer des solutions, qu’elles soient développées chez Bpifrance ou par d’autres partenaires, afin de permettre au dirigeant de gagner des marchés. Un chargé d’affaires international se doit donc de connaitre l’ensemble des solutions du marché (conseil / garantie / assurance / financement), qu’elles soient publiques ou privées (banques, OSCI…).

Il est donc essentiel de connaitre son écosystème et savoir travailler en équipe comme c’est le cas avec la Team France Export et d’autres organisations comme les Conseillers du Commerce Extérieur.

B : Est-ce que ce sont les entrepreneurs qui viennent vous chercher ?

G.V : Pas nécessairement ! J’ai la chance de travailler avec certains dirigeants depuis longtemps, mais une partie de mon travail consiste aussi à aller « à la chasse aux pépites », pour découvrir de nouveaux entrepreneurs. Pour certains, il s’agit simplement de les encourager à se lancer à l’export. Pour ceux qui sont déjà bien internationalisés, l’objectif est de leur proposer des solutions qu’ils ne connaissent pas encore et qui sont de formidables « aides à la vente », comme notre assurance change et nos crédits exports.
Je compte donc sur mon réseau, mais aussi sur une veille quotidienne, pour être toujours informé au niveau local.

B : Quelles solutions avez-vous mis en place pour les accompagner pendant cette période particulière ?

G.V : Au début, ça a été principalement de l’échange avec les dirigeants au travers de nombreux appels. La pandémie a été un énorme coup de massue pour tous, il était donc essentiel de comprendre leur situation et leur exposition à la crise afin de proposer des solutions adaptées.
A l’international, il s’agissait de donner aux dirigeants plus d’informations et de visibilité sur les marchés. Un travail que nous avons mené main dans la main avec nos représentants à l’étranger et nos partenaires de la Team France Export dont Business France et ses nombreuses implantations à travers le monde.
Mais le travail ne s’arrête pas là ! Aujourd’hui nous poursuivons notre accompagnement afin de les aider à structurer leur démarche post confinement via des études de ciblage et priorisation, mais également des solutions de projection adaptées au contexte (digital) grâce à l’Assurance Prospection. Dispositif qui n’a jamais eu autant de sens qu’aujourd’hui.

B : C’est quoi ta dernière « belle histoire » d’entreprise ?

G.V : C’est une entreprise du patrimoine vivant, avec un vrai savoir-faire dans la décoration et l’art d’intérieur. Peu de temps avant la crise, elle avait vu son activité chuter à cause de la défaillance d’un partenaire important. Une situation qui forçait son dirigeant à envisager le dépôt de bilan.
Pourtant, d’un point de vu extérieur, la situation n’était pas alarmante. La société n’avait pas de dettes, et avait encore de la trésorerie. Tout ce qui lui manquait, c’était un peu « d’ondes positives » et de conseil pour se mettre en action, cibler les bons marchés et prendre son envol à l’international.
On a donc fait plusieurs rendez-vous communs avec la Team France Export, afin de lui proposer différents marchés à potentiels. On lui a organisé des programmes de rendez-vous avec d’éventuels acheteurs et nous avons financé et assuré sa démarche au travers d’une Assurance Prospection.
Quatre mois après notre accompagnement, les résultats étaient déjà significatifs et l’entreprise repartie sur une dynamique de croissance. Un bel accompagnement qui lui a permis d’avoir les reins solides pour affronter la crise.

B : Quelles sont les opportunités entrepreneuriales dans la région Centre-Val-de-Loire ?

G.V : Nous avons la chance d’avoir une région extrêmement diversifiée avec de belles PME et ETI industrielles exportatrices. Le Centre-Val-de-Loire attire également de nombreuses startups grâce à sa proximité avec Paris. Deux secteurs dominent toutefois, la cosmétique et l’industrie pharmaceutique. Pour autant nous ne sommes pas en reste en agroalimentaire et aéronautique.

Info sur la direction régional Centre-Val-de-Loire Bpifrance : 
La direction régionale de Bpifrance Centre-Val-de-Loire c’est, en 2020, plus de 70 entreprises accompagnées sur la dimension internationale et 115 M€ de projets financés.